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Le Groupe CDG, premier investisseur institutionnel du Maroc et acteur majeur de l’économie du Royaume, étend sa position de leader à l’échelle du continent en annonçant l’initiative de création d’un réseau d’investisseurs africain.

Mercredi 16 Novembre, COP 22, Pavillon Maroc, Zone bleue, Marrakech - Le Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), acteur financier de premier plan, affichant un total bilan de 206 Milliards MAD (19 Milliards d’euros), conscient du rôle clé de la finance dans la mise en oeuvre des objectifs climatiques, annonce la création d’un réseau d’investisseurs africains. Ce réseau, également ouvert à des bailleurs de fonds non africains, notamment les banques de développement, les banques commerciales et les fonds d’investissement, vise à promouvoir la finance climat en Afrique. Sa création marque l’engagement du Maroc, à travers la CDG, en faveur d’un développement sobre en carbone et résilient au changement climatique dans le continent.

Un réseau d’investissement qui suscite déjà l’intérêt des institutions africaines.

Pour les pays africains, la mise en oeuvre des contributions nationales (NDC), vont générer des besoins en financement colossaux.

A travers ce réseau, créé en partenariat avec d’autres institutions financières notamment les Caisses des dépôts africaines, le Fonds de pension public nigérian PENCOM, la Caisse des dépôts française et l’Agence française de Développement, la CDG et ses partenaires, souhaitent apporter leur contribution à la mobilisation de l’épargne domestique et mettre ainsi à la disposition des projets climatiques d’adaptation et d’atténuation, des moyens de financement supplémentaires.

L’implication de la CDG en Afrique n’est pas récente. Elle accompagne depuis des années déjà plusieurs pays africains dans la mise en place d’institutions financières s’inspirant fortement du modèle de caisse de dépôt.

Une mobilisation internationale pour la finance climat Africaine.

La création de ce réseau d’investisseurs africains a été annoncée mercredi 16 novembre, au terme de l’évènement organisé par la CDG sous le thème de « L’épargne domestique africaine au service d’un développement bas carbone et résilient au changement climatique » qui s’est tenu dans le Pavillon Maroc au sein de la zone bleue de la COP22.

Cet évènement dont l’ouverture a été présidée par Son Excellence M. Salaheddine Mezouar, Ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération et Président de la COP22, s’est articulée autour de deux tables rondes : l’une dédiée à la Finance Climat en Afrique et dans le monde ; l’autre consacrée à des retours d’expériences africaines en matière de mobilisation de l’épargne et des financements en faveur de la transition bas carbone.

Parmi les participants à cet événement, aux côtés de M. Abdellatif Zaghnoun, Directeur Général de la CDG, Mme Chinelo Anohu-Amazu, Directrice Générale du Fonds de pension nigérian, M. Alain Ebobisse, Directeur Général de Africa 50, ou encore M. Pierre-René Lemas, Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations française. L’Amérique Latine sera également représentée par Mme Amal Lee-Amin, Chef de la Division Développement durable de la Banque Interaméricaine de Développement.

M. Benoît Leguet, Directeur Général du Think Tank I4CE, dédié à l’économie et la finance climat a assumé le rôle de modérateur.

Un réseau cadré par un ensemble d’objectifs et d’engagements communs

Cette première étape de création du réseau prendra la forme d’un engagement à échéance 2020. Parmi les objectifs assignés à ce réseau figurent l’intégration du climat dans les décisions de financement et les stratégies de développement, et l’adoption par les membres de mesures communes pour évaluer leur empreinte carbone. Les pays membres devront également adhérer à la coalition mondiale d’investisseur PRI (Principles for Responsible Investment). Enfin, ils s’engagent à apporter leur aide à l’identification de projets et leur soutien financier aux programmes d’investissement pour l’Afrique.

Pendant cette COP22, COP de l’action, la CDG réaffirme son action concrète afin d’appliquer les Cinq principes de la finance climat adoptés au cours de la Conférence des Parties de l’an dernier.